mercredi 18 décembre 2013

Dèjà 3 semaines que nous sommes rentrées en France dans le froid et la grisaille, je passe de la canne a pêche, à la pelle à neige. La météo n'étant plus favorable pour partir, papa en a profité pour caréner le bateau. Ils seront 3 à effectuer la transat, Pascal, Alain et papa.
 ( Cliquez dessus pour l'agrandir )
le départ s'est effectué le vendredi 13 décembre, sous un beau soleil, mais depuis, les conditions ne sont plus clémentes. Depuis, ils ont parcourus 870 Miles ( 1 Mile = 1852 mètres ) , ils leurs restent encore 1903 Miles pour arriver en Martinique.
Toujours rien au bout de la canne, il faut dire que les conditions ne s'y prêtent pas, beaucoup de houle, et vents soutenus. A partir de vendredi, une météo plus agréable permettra à tout l'équipage de mieux se reposer. Nous communiquons avec eux via l'Irridium ( téléphone par satellite ) et les informons sur les prévisions météo grâce à l'application Weather4D.
Ils saluent la famille et les amis

Bon vent Nomade

vendredi 15 novembre 2013

paysage lunaire
Sur Lanzarote, nous allons de surprises en surprises, nous ne nous attendions pas à autant de centres d'interêts, nous n'aurons malheureusement pas le temps de tout faire, mais nous avons fait l'essentiel. Nous commençons notre périple Canarien par le parc Nacional de Timanfaya. Nous apercevons plusieurs dunes de couleurs ocres. Sur un plateau qui surplombe cette chaîne volcanique, se trouvent des geysers, le bruit est impressionnant ! La vallée a été ensevelie sous une épaisse couverture de lave, d'où son autre nom "las montanas del fuego". Les guides nous ont montré comment ils grillaient les poulets du menu journalier du restaurant de manière écologique! Ils sont au-dessus d'un puit de lave de 7 mètres de profondeur ou la tempéraure ambiante est à 600 degrés. Après s'être imprégné des bonnes odeurs, nous continuons notre route vers plusieurs ports de plaisance. La nuit approche, nous cherchons donc un hôtel.


Le lendemain, nous visitons le musée de la piraterie qui se trouve dans un vieux fort. Des maquettes, des pistolets, des vieux films nous accompagnent dans ce labyrinte.





port de Graciosa avec Nomade en bout de quai
Après avoir trouvé la sortie, direction le Mirador del RIO, au sommet du Risco de Famara, à 475 mètres d'altitude, d'où nous pouvons contempler une des vues les plus spectaculaires de Lanzarote. Nous apercevons NOMADE, seul au bout du quai.


voyage au centre de la terre...


Après cette excursion panoramique nous roulons vers la Cueva de los Verdes, un circuit dans un lavatube de plus d'1km nous attend. C'est un véritable voyage initiatique dans les entrailles de la terre. CLAUSTROPHOBES s'abstenir!






Puis, nous continuons vers le jardin des cactus, un véritable univers serein. Les cactus semblent sommeiller, leurs branches s'entremêlent, le goutte à goutte d'une fontaine rend l'atmosphère encore plus paisible.
Nous cassons la crôute dans un petit snack au  milieu de cet agréable jardin. La terre noire est un vrai contraste avec les differentes teintes de ces plantes. Malgré le temps couvert, je me régale à courrir les allées piquantes et prendre des photos. 17h, il est temps de rentrer car nous devons rendre la voiture et ne pas louper la navette pour Graciosa. Nous avons effectué 2 jours de visite très diverses et enrichissantes.














dimanche 10 novembre 2013

Arrivée à Graciosa
Les maisons qu'aime maman
Nous prenons un taxi jusqu’à Orzola, au Nord de Lanzarote, puis ensuite une navette qui nous emmenera à Graciosa pour retrouver papa et son équipier. A première vue, c'est peu touristique, peut fréquenté. Enfin nous apercevons les étraves de Nomade entre les digues du port. Je suis contente de retrouver papa, la barbe folle et les cheveux en broussaille ! Fini les draps blanc, je retrouve mon duvet humide en boule au fond du lit ! Le lendemain, promenade en bord de mer, 02h30 aller-retour, Alain repère les coins poissonneux, nous débouchons sur des petites maisonnettes, toutes blanches, avec de la végétation abondante... Maman flashe instantanément sur ce genre d'habitations, simples (nous apprendrons par la suite que ce sont des résidences secondaires). Le retour se fait plus dûr, on entend racler les semelles sur le sol. Demain Alain doit s'en aller, il reviendra à la fin du mois.

Balade à vélo
Encore sur les chemins de l'île, cette fois-ci à vélo. Maman choisit une selle bien épaisse et bien large. Nous enfourchons nos montures sur les routes poussiéreuses entre les volcans ; quelques coups de pédales et hop c'est parti ! Les paysages qui s'offrent à nous sont splendides, nous les contemplons avec plaisir. Nous goûtons à la sensation d'être seuls au monde. Nous faisons un break sur une grande plage de sable fin et à l'eau bleu turquoise, au pied d'un volcan, que nous gravissons avec papa. L'ascension se fait lente car le chemin est très raide et glissant. D'en haut, le panorama est unique, on aperçoit les îles environnantes, et maman étalée sur le sable entrain de chercher son second souffle. Le cratère est en partie effondré (grâce au C.N.E.D, j'en déduis que c'est une éruption explosive et non pas effusive). A l'arrivée, épuisée maman décide de se désaltérér sur une terrasse d'un bistrot, moi je préfere silloner encore les ruelles, les "HOLA" s'échangent, je me perd dans les ruelles, je visite librement. Nous rentrons finalement au bateau, car au bout de 200 mètres, le village on le connait par-coeur.
Vue du volcan



un travail de titan



Je me suis fait un compagnon
Aujourd'hui nous avons eu la visite d'Eric, directeur d'ecole dans le Jura, qui lui aussi prend une année sabbatique. Sa traversée Gibraltar-Canaries a été éprouvante, c'est sûr que sur un bateau de 6m50 ce n'est pas la même chose ! Il se tate à faire la Transat car il est limite en éléctricité et sera donc obligé de barrer (conduire) constamment. Ca y est, enfin des bateaux copains ! "OVEA", "SEADEW" et "MISS SCARLETT" (le bateau d'Eric). Nous avons tous ensembles échangés quelques gorgeons chez l'un, manger des olives chez l'autre... C'était une bonne journée !!!





Le lendemain, 10 novembre, les cours du C.N.E.D sont envoyés. Pour digérer, maman, Adina (équipière de "Seadew") et moi partons marcher le long de la côte pendant que les hommes essayent de comprendre comment fonctionne la BLU (radio de grandes ondes avec laquelle, on peut communiquer à l'autre bout de la Terre). La mer s'est bien retirée, nous permettant de raccourcir le chemin ; nous débouchons sur un mouillage assez abrité avec 19 bateaux ancrés. A notre retour à bord, la BLU fonctionne, nous pourrons communiquer avec les autres bateaux. YOUPI !
Demain, nous irons tous les 3 sur l'île d'en fâce en navette, "LANZAROTE", pour visiter...

dimanche 3 novembre 2013

Le 25 octobre, Alain Godel est arrivé à Malaga en avion, attention les poissons, les cannes à pêches sont prêtes !
Notre hôtel
Au départ, maman très courageuse s'est décidée à passer la porte de la grande bleue par Gibraltar; mais après consultation et analyse de la météo, nous prendrons plutot un hôtel sur une petite île au soleil, en attendant les 2 marins, car 4 à 5 m de houle sont annoncée. Nous avons donc pris l'avion jusqu'à Tenerife, la plus grande île des Canaries entièrement formée de roches volcanique. C'est une île très touristique, formée d'un volcan; le Teïde. Tout l'îlot est formé de cette roche allant du noir au brun, contrairement à ce qu'on pourrait penser,cela ne dégage pas une ambiance sombre, ça a plutôt un coté sympa, il y a des essences qui me sont inconnues, de la flore que je ne trouve pas en Corse. Nous atterissons donc à mille mètres d'altitude, sous la pluie et les nuages gris ! Bienvenido à Tenerife ! Et c'est dans un petit vanne que nous rejoignons notre hôtel 4 étoiles, à peine installées, nous visitons les lieux. A notre disposition, piscine, ping-pong, fléchette, billard, mini golf, aqua-gym, salle de sport.. et bien évidemment les "BUFFETS", qui commencent déja à nous connaître. Après des nouvelles rassurantes de papa et Alain qui ont changé de cap pour se rapprocher du Maroc, car forte houle et vent fort annoncé en aval, ils décident de rester 3 jours protégés dans le petit port de pêche de  Mahomédia , collé-serré à couple d'un autre catamaran... nous pouvons enfin nous installer dans les draps blancs.
Les plages de sables noirs
Le lendemain, après une nuit réparatrice, je commence mon contrôle, à demi concentrée sur le document 1 et la vue sur la mer, l'Atlantique ! En début d'après-midi, pour digérer ma glace, nous allons nous promener vers Santa Cruz, mais avant il faut trouver le bus ! Alors pour mettre mon mince Espagnol en pratique, je pose donc la question,  ¿ A DONDE ESTA EL AUTOBUS POR FAVOR ?



Le Teïde avec son sombrero !
Volcan le Teïde
Un coup je tombe sur un Allemand, un coup j'ai l'impression de parler chinois... Nous l'avons quand même trouvé. La grande bleue nous laisse apparaître son beau côté, un horizon sans forme côtière, un ciel et une mer jointe, un vent doux, deux ou trois portes contenneurs... Nous longeons les champs de bananiers, les dragonniers (les arbres les plus étranges de cette île ), après 40 minutes agréables à s'être fait transporter dans un univers non familié, nous vagabondons dans Santa Cruz, ce n'est pas si beau que ça, c'est une ville très construite avec un réseau de transport très developpé.
Un dragonnier
Nous aurons l'occasion le lendemain de visiter un ancien volcan, le deuxième plus grand cratère du monde. Un paysage totalement lunaire s'offre à nous, et nous décroche l'apparail photo du siège. Les roches de lave nous ont laissé un décor minéral et désertique, au dessus des nuages, la température est plus élévée ; dans notre car rempli de senior, nous traversons ce joyaux de la nature. Après une pose pipi et déjeûner, nous rentrons pour Turquesa playa, notre hôtel. Le lendemain nous sommes à la recherche d'agence de voyage, car nous aimerions rejoindre papa à Graciosa, et coup de bol, nous sommes tombées sur un Belge implanté en Espagne, il nous a donc indiqué le chemin à suivre, le plan à la main et les yeux à l'affut de la pancarte AGENCIA DE VIAJES, nous contournons les ruelles, les balcones ( balcon Espagnol ). Et nous rentrons, 2 billets d'avion pour Lanzarote à la main, le ventre vide, prêtes à sauter sur les buffets...
Une famille bien symphatique
Entrée dans Loro Parc
A l'hôtel, enfin de la jeunesse, il y a quelques jours, nous avons symphatisé avec une famille de Lourdes ; avec leurs enfants Marie et Mathilde, nous avons eu quelques fous rires au Ping-Pong, billard et même au toboggan. Nous avons bien rigolé. J'ai regretté leur départ vite arrivé. Le lendemain, maman m'a fait une belle surprise, nous sommes allées dans le plus grand parc animalier d'Europe comportant aussi un jardin botanique , avec plus de 1000 espèces de perroquets. Il y avait aussi des dauphins, des orques, des phoques. En sortant les pigeons nous ont paru encore plus banal et peu colorés ! Nous quittons notre bel hôtel 4 étoiles, très confortable, pour prendre l'avion à l'aube pour Arécife sur l'île voisine de Tenerife ; Lanzarote. Sous la pluie, nous hélons un taxi jusqu'à l'hôtel Lancelot, nous perdons une étoile ; mais il reste agréable et a une vue sur la mer. Papa vient de nous appeler, il est arrivé à Graciosa, en mer il ont péché un espadon, mais comme ils allaient trop vite celui-ci a casser la ligne. Ils ne sont pas trop fatigués, moi je dis ce soir faites péter le champagne ! Nous les rejoignons demain, nous avons hâte de retrouver NOMADE et son équipage et pour ma part découvrir Graciosa...



















SERIE HUMORISTIQUE :
   






Maman a fait de l'aqua-gym pendant une semaine, ça la transformée


lundi 21 octobre 2013

Le lendemain, notre petite halte à Almerimar s'achève, nous repartons avec une mer rectiligne, et un temps superbe. Nous croisons des dauphins, faisant des saltos, un espadon en train de chasser, qui lui aussi faisait de drôles de bonds, et des fou-de-bassan, les oiseaux préférés de papa. Aujourd'hui 15 octobre, nous allons dans un avant port à côté de Malaga, Benalmadena. Nous voyons des poissons sauter alors reflexe de maman, "mettez la traîne" ! Mais ce ne sera malheuresement pas le repas de ce midi.
Marina de Sotogrande
Nous faisons un détour par le soit-disant plus beau port du monde, mwouaih... Le décor est quand même sympa, il y a de nombreux ponts, (maman trouve qu'ils ressemblent à des dauphins, pourtant elle n'a pas encore bu, avec une sangria je ne vous dis pas !) les immeubles ont des formes extravagantes...
Nous arrivons en fin d'après-midi à Fuengirola, tentative de pêche, mais au bout de 20 minutes toujours rien ! Tant pis pour les rares poissons environnants, nous faisons alors un petit détour terrestre entre les étroites ruelles, pleines de boutiques, d'agences, d'églises, de places, d'hommes à la barbe longue comme des bavoirs... Nous en profitons pour envoyer mes contrôles du CNED, un poids de moins ! Pour fêter ça, à 18 heures, un Mojito pour faire un gros dodo et ça marche puisqu'à 20h15 tout le monde ronfle ! Nous resterons plus de temps qu'il en était prévu car ce mouillage est tranquille et va nous permettre de partir vadrouiller dans les terres ; sans crainte de laisser le bateau. Nous louons une petite voiture rouge pompier très confortable, et nous dirigeons vers Malaga pour le musée de Picasso, des tableaux d'art abstraits à perte de vue, et des sculptures délirantes. Nous continuons notre route vers un port comblé de yachts, scintillants, de voitures de luxe lustrées ; nous croisons même des chiens avec des colliers en brillants Swarosvky ! Nous quittons cet endroit pour aller du côté de

Marina de Gibraltar
à la rencontre des singes
Gibraltar à la rencontre des singes, j'apprends d'ailleurs que cette pointe de l'Europe est Anglaise, et ça se voit dés que l'on arrive, des drapeaux partout, des camions de glaces, des cabines téléphoniques assorties à notre voiture... Nous montons au rocher, de là-haut, de sublimes miradors nous permettent d'avoir une vue panoramique sur la partie Anglaise de l'Espagne, et un peu plus haut, des singes nous accompagnent du regard, nous avons même failli en embarquer un dans le coffre, il était prêt à sauter ; chose imprévue, nous visitons une grotte de plus de 200 000 ans. Après, nous redescendons sur Tarifa, la ville des surfeurs, des planchistes... Là nous tombons sur une reconstitution de la guerre des Français contre les Espagnols et les Anglais, nous en sortons victorieux (enfin, Napoléon) ! Ils étaient tous vêtus de costumes d'époque, mais les Français étaient quand même les plus élégants.

Napoléon arrive
Pont de Ronda
Les coups de fusils pétardaient résonnant dans les quartiers, réveillant les vieilles dames devant leurs télé-films. Mais nous ne pûmes rester plus longtemps car il ce faisait tard et on était fatigué. Le lendemain dûr dûr de quitter le lit, maman a les jambes engourdies, papa est enrhumé et moi du mal à me lever. Mais nous partons quand même pour Ronda, une petite ville qui se situe dans les montagnes, là ou se trouve un magnifique pont. Nous longeons les anciens bâtiments espagnols et tombons nez à nez sur un groupe de personnes âgées avec un guide français, nous en profitons pour tendre une oreille, et nous en avons appris des choses, et pas seulement sur les lieux ou nous nous trouvions mais sur les touristes qui viennent dialoguer ; une est de Béziers, l'autre de Marseille, Paul était charcutier et Jean boucher... Nous visitons un petit musée sur tout l'art espagnol, les armes, les vêtements traditionnels, les poteries, les calèches... Puis une arène dans laquelle s'est effectuée la première corrida, ce genre d'animation ne m'attire pas du tout, j'eu peine à voir ces portes, ces enclos, ces flèches et ces images sur lesquelles ont s'acharne sur un pauvre animal... C'est en fin de soirée que nous rentrons à bord, de belles images pleins la tête.
Arenes de Ronda


Il fait le beau, mais il n'y a pas le taureau !

Entre gourmands ça se comprend !