dimanche 10 novembre 2013

Arrivée à Graciosa
Les maisons qu'aime maman
Nous prenons un taxi jusqu’à Orzola, au Nord de Lanzarote, puis ensuite une navette qui nous emmenera à Graciosa pour retrouver papa et son équipier. A première vue, c'est peu touristique, peut fréquenté. Enfin nous apercevons les étraves de Nomade entre les digues du port. Je suis contente de retrouver papa, la barbe folle et les cheveux en broussaille ! Fini les draps blanc, je retrouve mon duvet humide en boule au fond du lit ! Le lendemain, promenade en bord de mer, 02h30 aller-retour, Alain repère les coins poissonneux, nous débouchons sur des petites maisonnettes, toutes blanches, avec de la végétation abondante... Maman flashe instantanément sur ce genre d'habitations, simples (nous apprendrons par la suite que ce sont des résidences secondaires). Le retour se fait plus dûr, on entend racler les semelles sur le sol. Demain Alain doit s'en aller, il reviendra à la fin du mois.

Balade à vélo
Encore sur les chemins de l'île, cette fois-ci à vélo. Maman choisit une selle bien épaisse et bien large. Nous enfourchons nos montures sur les routes poussiéreuses entre les volcans ; quelques coups de pédales et hop c'est parti ! Les paysages qui s'offrent à nous sont splendides, nous les contemplons avec plaisir. Nous goûtons à la sensation d'être seuls au monde. Nous faisons un break sur une grande plage de sable fin et à l'eau bleu turquoise, au pied d'un volcan, que nous gravissons avec papa. L'ascension se fait lente car le chemin est très raide et glissant. D'en haut, le panorama est unique, on aperçoit les îles environnantes, et maman étalée sur le sable entrain de chercher son second souffle. Le cratère est en partie effondré (grâce au C.N.E.D, j'en déduis que c'est une éruption explosive et non pas effusive). A l'arrivée, épuisée maman décide de se désaltérér sur une terrasse d'un bistrot, moi je préfere silloner encore les ruelles, les "HOLA" s'échangent, je me perd dans les ruelles, je visite librement. Nous rentrons finalement au bateau, car au bout de 200 mètres, le village on le connait par-coeur.
Vue du volcan



un travail de titan



Je me suis fait un compagnon
Aujourd'hui nous avons eu la visite d'Eric, directeur d'ecole dans le Jura, qui lui aussi prend une année sabbatique. Sa traversée Gibraltar-Canaries a été éprouvante, c'est sûr que sur un bateau de 6m50 ce n'est pas la même chose ! Il se tate à faire la Transat car il est limite en éléctricité et sera donc obligé de barrer (conduire) constamment. Ca y est, enfin des bateaux copains ! "OVEA", "SEADEW" et "MISS SCARLETT" (le bateau d'Eric). Nous avons tous ensembles échangés quelques gorgeons chez l'un, manger des olives chez l'autre... C'était une bonne journée !!!





Le lendemain, 10 novembre, les cours du C.N.E.D sont envoyés. Pour digérer, maman, Adina (équipière de "Seadew") et moi partons marcher le long de la côte pendant que les hommes essayent de comprendre comment fonctionne la BLU (radio de grandes ondes avec laquelle, on peut communiquer à l'autre bout de la Terre). La mer s'est bien retirée, nous permettant de raccourcir le chemin ; nous débouchons sur un mouillage assez abrité avec 19 bateaux ancrés. A notre retour à bord, la BLU fonctionne, nous pourrons communiquer avec les autres bateaux. YOUPI !
Demain, nous irons tous les 3 sur l'île d'en fâce en navette, "LANZAROTE", pour visiter...

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